L'histoire

Le château est construit entre les années 1744 et 1750 par Jean-Baptiste DE RICHON, avocat au Parlement de Paris, Juge Civil et Criminel du Duché de Fronsac. Peu de temps après la construction du château, Marie-Josèphe DE SAXE, la Dauphine de France (épouse de Louis-Ferdinand DE FRANCE le Dauphin, fils de Louis XV) mère des derniers rois de France dont Louis XVI, y séjourne quelques jours. Cet événement contribuera au développement de la notoriété de la propriété qui fut nommée ainsi en souvenir du séjour de cette princesse. <br /> En 1985, François-Régis MARCETTEAU DE BREM cède La Dauphine à la famille MOUEIX de Libourne (Château Petrus, Château Trotanoy et Château Magdeleine). En 2000, Jean HALLEY (ancien dirigeant et co-fondateur du Groupe PROMODES) fait l’acquisition du Château de La Dauphine. Suite à cette acquisition, Jean HALLEY, décédé en 2011, et son fils Guillaume, entreprennent des investissements d’envergure pour mettre en valeur la qualité du terroir et contribuer au rayonnement du domaine. En 2015, le domaine est cédé à la famille LABRUNE, propriétaire fondateur de la société CEGEDIM, entreprise de technologie et de services spécialisée dans la santé. Tout en continuant les efforts entrepris au cours des quinze dernières années par son précédent propriétaire, la famille LABRUNE entend poursuivre la même stratégie : produire des grands vins en bio & biodynamie exprimant la finesse de leur terroir. Au cours de ces 350 ans d’histoire, le domaine est agrandi successivement pour aujourd’hui atteindre la surface de 53 hectares de vignes. Située entre Bordeaux et Saint Emilion, assimilée à un cru classé, il s’agit d’une des plus grandes propriétés du Libournais.

Le vignoble

Le vignoble de 53 hectares au total, exposé au Sud, se distingue par sa forme d’amphithéâtre avec un dénivelé de 60m entre la parcelle la plus haute et la parcelle la plus basse. La terre est riche et généreuse offrant aux vignes 14 types de sols regroupés en trois grands groupes : un plateau argilo-calcaire sur calcaire à astéries, une cote argilo calcaire sur molasse du fronsadais peu profondeet un pied de cote argilo limoneux sableux sur sous-sol argileux. Après une dizaine de millésimes, d’années d’expérience, de connaissance du vignoble, le prolongement naturel de ce travail conduit la propriété à se convertir à l’Agriculture Biologique. Une « philosophie » de travail se dégage : ne rien céder à la facilité « les détails font la qualité et la qualité n’est pas un détail », les choix techniques seront raisonnés à la parcelle ; labour ou enherbement, taille, hauteur de palissage, travaux en vert, amendement et même restructuration ... Suite à la certification AB en 2015, le travail éthique de la propriété s’approfondit avec le début de la Biodynamie. Des préparations naturelles, à base de fumier, plante ou minéraux, mélangées et appliquées suivant le calendrier lunaire. Un travail minutieux en harmonie avec les rythmes de la nature pour un respect de l’environnement et des hommes. L’année 2018 marque une progression dans la démarche environnementale du Château de La Dauphine, aujourd’hui certifié dans deux nouveaux labels: Haute Valeur Environnementale (niveau 3) et Système de Management Environnemental. Les actions se veulent globales : les employés sont impliqués, les consommations en eau et en énergie maîtrisées, la biodiversité sur l’ensemble de la surface protégée et les riverains tenus au courant des efforts entrepris. Le Château de La Dauphine souhaite donc donner l’exemple d’une viticulture moderne, soucieuse des enjeux environnementaux actuels et ainsi dépoussiérer l’image des vins de Bordeaux.